Aujourd'hui fût encore une longue et
rude journée.
Tout à commencer assez tôt le matin
quand j'ai montrer à notre hôte comment faire des œufs au plat.
Non pas qu'il l'ignore mais hier au
soir nous avons eu quelques problèmes de compréhension.
Nos filles ont décider de manger des
œufs au plat le matin. Quand il m'a demander ce que nous voulions
pour le petit-déjeuner du lendemain, j'ai donc benoîtement demander
des « frieds eggs » et c'est là que l'incompréhension à
débuter.
Visiblement, fried egg ça ne lui
disait pas grand chose. S'en est ensuivi une conversation où chacun
dans notre langue nous avons énumérer les différentes façons
d'aller se faire cuire un œuf sans parvenir à un compromis.
Finalement, et principalement parce que Giovanna en voulait, j'ai
proposer a notre ami de lui montrer comment se faisait des œufs au
plat de l'autre coté du monde.
Alors si un jour vous venais dans le
Kérala et que vous voulez des œufs au plat, il faut demander des
« bulleyes eggs », des œufs en œil de bœuf. Quand il
me l'a proposer hier soir j'ai cru qu'il s'agissait d’œufs durs.
Bref voilà pourquoi j'étais dans sa
cuisine à 7h30 du matin en train de me faire cuire un œuf que
finalement Giovanna n'a pas voulu.
C'est donc moi qui l'ai manger, 20
minutes après.
C'est là que Nina en a voulu un.
Voyager avec des enfants évite la
monotonie. Autrement dit, si vous avez le choix, évitez.
Après cette intermède, la journée à
donc pu commencer.
Nous avons passer une superbe matinée.
Vraiment superbe.
Tout d'abord, nous avons chevauchés
des éléphants. Ces animaux sont impressionnants et dociles. Après
les filles ont pu les nourrir, ce qui consiste à enfiler sans fin un
régime de bananes dans une bouche gigantesque qui se rouvre à
chaque fois.
Après nous les avons vus en train de
déplacer des troncs d'arbres sans efforts et puis pour terminer,
nous avons pu doucher les éléphants.
Et rien que ça, c'est un moment
absolument superbe. Monter sur un pachyderme allongé dans une petite
piscine, le gratter avec une brosse, le caresser. Si un jour vous en
avait l'occasion, n'hésitez pas, ces animaux sont vraiment
attachants.
Ensuite nous sommes aller dans un spice
garden.
La région ou nous trouvons se trouve
être une région de plantations d'épices. Thé bien sûr, café,
cardamome, poivre mais dans ce jardin nous avons aussi vus de
l'arnica, de l'insuline, de la canelle, du hennée, de l'aloé véra,
des ananasiers
des arbres à ananas, des Daisys (une variété de marguerites), des
bougainvilliers, des tamarins, des « Jack Fruit », des
« butternut », des feuilles qui se referment toutes
seules quand on les touche du doigt, des arbres à noix de cajou,
des...
Et
là encore, j'en oublie la moitié.
Ensuite
nous avons encore acheter des épices.
Oui,
parce qu'il faut savoir que en général, il n'y à pas grand chose à
acheter dans le coin. L'économie est relativement sommaire comme je
le disais dans un autre post.
Ce
dont ils ont besoin, ils le fabriquent, ils le réparent.
Et
franchement, dans notre culture, pour nous faire frémir il faut
mieux vendre un Ipad qu'un cadre-photo en bambou. Donc les tentations
d'achats sont limités aux vétements (superbes) et aux épices (et
autres délices culinaires).
Ce
qui explique pourquoi nous avons acheter des épices pour la seconde
fois, et surement pas pour la dernière.
Nous
avons également tenter quelques bouteilles de remèdes et lotions
ayurvédiques. Rien de bien sensationnel, produit pour la peau ou
pour les cheveux, arnica moins dilué que chez nous. Tout cela dégage
des parfums enchanteurs et possède des couleurs envoûtantes.
Après nous sommes aller faire en jeep
une grande balade.
Nous avons descendu les montagnes où
nous trouvons actuellement et qui font office de frontières entre le
Kérala et le Tamil Nadu, notre prochaine destination dans quelques
jours.
C'est incroyable comme la végétation
change ici du tout au tout suivant les régions.
En 20 minutes nous quittons la
montagne, sa fraicheur (toute relative) et ses routes en lacets pour
nous trouvez dans une immense plaine jaune, écrasée par le soleil
et aux routes rectilignes. Ce pays est une source d'émerveillements
continuels pour le voyageur qui a les yeux grands ouverts.
Nous avons fait une halte dans une
plantation de raison.
Contrairement à chez nous, la vigne
ici pousse sur un treillis disposé comme un toit et soutenu par des
poteaux, étrangement en pierre. Les grappes pendent donc au dessus
de nos têtes, ombragées par la treille, tandis que nous foulons un
sol poussiéreux.
Une étrange expérience pour des
français, grands connaisseurs de la vigne.
Le guide nous à expliquer que le
magasin juste à coté vendait justement du vin.
Alors est ce que c'est nous qui avons
compris ce que nous avons voulu mais je pensais que le vin était
fait avec la vigne d'ici.
Première surprise, et pas des bonnes,
de grandes banderoles annoncent que le vin est sans alcool (moins de
0,5°). C'est moins ça s'appelle du jus de raisin.
Seconde très mauvaise surprise, quand
on lit les bouteilles, on voit dans un coin indiqué « Product
of the USA » !
Alors les indiens n'importent quasiment
rien dans tout le pays, et il faut que le quasiment soit du vin, sans
alcool et américain de surcroit !
Nous avons dédaigneusement laisser les
bouteilles sur le comptoir, auréolés de notre aura française...
D'ailleurs une aparté concernant
l'alcool et les indiens, en tout cas dans le Kérala.
La vente de bouteilles d'alcool est un
monopole d'état ici. Impossible de rentrer dans un supermarché pour
s'acheter sa petite bouteille pour l'apéro. Il faut soit passer par
les magasins d'état pour acheter de l'alcool, soit le consommer à
l'unité dans un bar.
Les échoppes gouvernementales se
reconnaissent facilement, il y a la queue !
Selon notre guide, l'alcool y est bon
marché.
Par exemple, dans une bonne moitié des
restaurants et hôtels que nous avons fait, il n'y avait pas d'alcool
à la vente.
Un jour, nous arrivons dans un nouvel
hôtel. Le cadre est sympa, l'ambiance agréable. Avant le repas,
nous demandons au garçon s'il pourrait nous servir une bière. Il
nous répond gêné que non (car les indiens sont toujours gêner de
devoir répondre non. Ils préféreront parfois inventer une réponse
plutôt que de dire qu'il ne savent pas. Pas par malice, mais juste
parce que dans leur culture il n'est pas poli de ne pas répondre.
Bonjour l'ambiance quand on chercher sa route, car un indien
interrogé vous répondra toujours quelque chose par politesse, même
s'il ne sait pas, j'en était au serveur avant d'attaquer cette
interminable parenthèse). Voulant tenter ma chance, je lui demande
si par hasard il n'aurait pas du whisky, il nous répond qu'il n'y a
pas d'alcool dans l'hôtel. Et quelques minutes plus tard, il apporte
à la table d'anglais à coté de nous une bouteille de bière !
Inutile de s’énerver. Nous avons
rapidement compris que les anglais apportaient leur propres
bouteilles que les indiens tenaient au frais à leur disposition.
Cela se fait ici.
Également concernant la consommation
d'alcool.
Elle se fait généralement après le
travail, au alentour de 17h. Les indiens boivent un coup avant de
rentrer chez eux, contrairement à nous qui buvons l'apéritif avant
de manger.
Et ici, pas de violences quand on à
trop bu.
Les gens saouls rentrent se coucher
sans bagarre, qui sont très rare.
Après ces digressions sur la vigne et
l'alcool, nous sommes rentrer à l'hôtel nous boire le troisième
thé massala de la journée avant d'aller voir deux spectacles.
L'un de danses tribales, le second
d'une sorte de théâtre traditionnel indien dont je ne me souviens
plus du nom et que je ne peux pas chercher dans l'immédiat, étant
plongé dans l'obscurité de la chambre où toute la partie féminine
de la famille Calla dort profondément.
C'était très sympa dans les deux cas,
encore qu'il faut être friands de petits spectacles typiques locaux.
Ça tombe bien, avec deux gamines de 7 et 9 ans, la tournée des bars
branchés n'était pas à l'ordre du jour.
Juste un dernier mot pour vous parler
de Thekkadi où nous nous trouvons encore jusqu'à demain.
Étrangement, cette ville perdu au milieu des montagnes que nous
n'avons rejoint qu'après 4 heures de routes est hyper touristique.
C'est même l'un des endroits en Inde où j'ai vu le plus de
touristes. 4 boutiques sur 5 vendent ici des épices, du thé et
autres babioles pour touristes et on trouve plein de spectacles
typiques comme nous en avons vu depuis hier.
Entre midi et deux, les restaurants
sont bondés de blancs et dans celui où nous étions, même les
indiens mangent avec des couverts !
Ce qui est amusant c'est que moi je
commence à m'habituer à manger avec la main droite. J'ai regretté
de ne pas avoir mis mon dhoti aujourd'hui (navigation sur les
éléphants oblige) car aucun indiens non plus n'en portaient.
Je me serais bien vu, blanc, en dhoti
et mangeant avec la main au milieu d'eux...