jeudi 31 janvier 2013

jour 17 → Thekkadi

Aujourd'hui fût encore une longue et rude journée.

Tout à commencer assez tôt le matin quand j'ai montrer à notre hôte comment faire des œufs au plat.
Non pas qu'il l'ignore mais hier au soir nous avons eu quelques problèmes de compréhension.
Nos filles ont décider de manger des œufs au plat le matin. Quand il m'a demander ce que nous voulions pour le petit-déjeuner du lendemain, j'ai donc benoîtement demander des « frieds eggs » et c'est là que l'incompréhension à débuter.
Visiblement, fried egg ça ne lui disait pas grand chose. S'en est ensuivi une conversation où chacun dans notre langue nous avons énumérer les différentes façons d'aller se faire cuire un œuf sans parvenir à un compromis. Finalement, et principalement parce que Giovanna en voulait, j'ai proposer a notre ami de lui montrer comment se faisait des œufs au plat de l'autre coté du monde.

Alors si un jour vous venais dans le Kérala et que vous voulez des œufs au plat, il faut demander des « bulleyes eggs », des œufs en œil de bœuf. Quand il me l'a proposer hier soir j'ai cru qu'il s'agissait d’œufs durs.
Bref voilà pourquoi j'étais dans sa cuisine à 7h30 du matin en train de me faire cuire un œuf que finalement Giovanna n'a pas voulu.
C'est donc moi qui l'ai manger, 20 minutes après.
C'est là que Nina en a voulu un.

Voyager avec des enfants évite la monotonie. Autrement dit, si vous avez le choix, évitez.

Après cette intermède, la journée à donc pu commencer.

Nous avons passer une superbe matinée. Vraiment superbe.

Tout d'abord, nous avons chevauchés des éléphants. Ces animaux sont impressionnants et dociles. Après les filles ont pu les nourrir, ce qui consiste à enfiler sans fin un régime de bananes dans une bouche gigantesque qui se rouvre à chaque fois.
Après nous les avons vus en train de déplacer des troncs d'arbres sans efforts et puis pour terminer, nous avons pu doucher les éléphants.
Et rien que ça, c'est un moment absolument superbe. Monter sur un pachyderme allongé dans une petite piscine, le gratter avec une brosse, le caresser. Si un jour vous en avait l'occasion, n'hésitez pas, ces animaux sont vraiment attachants.

Ensuite nous sommes aller dans un spice garden.
La région ou nous trouvons se trouve être une région de plantations d'épices. Thé bien sûr, café, cardamome, poivre mais dans ce jardin nous avons aussi vus de l'arnica, de l'insuline, de la canelle, du hennée, de l'aloé véra, des ananasiers des arbres à ananas, des Daisys (une variété de marguerites), des bougainvilliers, des tamarins, des « Jack Fruit », des « butternut », des feuilles qui se referment toutes seules quand on les touche du doigt, des arbres à noix de cajou, des...
Et là encore, j'en oublie la moitié.

Ensuite nous avons encore acheter des épices.
Oui, parce qu'il faut savoir que en général, il n'y à pas grand chose à acheter dans le coin. L'économie est relativement sommaire comme je le disais dans un autre post.
Ce dont ils ont besoin, ils le fabriquent, ils le réparent.
Et franchement, dans notre culture, pour nous faire frémir il faut mieux vendre un Ipad qu'un cadre-photo en bambou. Donc les tentations d'achats sont limités aux vétements (superbes) et aux épices (et autres délices culinaires).
Ce qui explique pourquoi nous avons acheter des épices pour la seconde fois, et surement pas pour la dernière.
Nous avons également tenter quelques bouteilles de remèdes et lotions ayurvédiques. Rien de bien sensationnel, produit pour la peau ou pour les cheveux, arnica moins dilué que chez nous. Tout cela dégage des parfums enchanteurs et possède des couleurs envoûtantes.

Après nous sommes aller faire en jeep une grande balade.
Nous avons descendu les montagnes où nous trouvons actuellement et qui font office de frontières entre le Kérala et le Tamil Nadu, notre prochaine destination dans quelques jours.
C'est incroyable comme la végétation change ici du tout au tout suivant les régions.
En 20 minutes nous quittons la montagne, sa fraicheur (toute relative) et ses routes en lacets pour nous trouvez dans une immense plaine jaune, écrasée par le soleil et aux routes rectilignes. Ce pays est une source d'émerveillements continuels pour le voyageur qui a les yeux grands ouverts.

Nous avons fait une halte dans une plantation de raison.
Contrairement à chez nous, la vigne ici pousse sur un treillis disposé comme un toit et soutenu par des poteaux, étrangement en pierre. Les grappes pendent donc au dessus de nos têtes, ombragées par la treille, tandis que nous foulons un sol poussiéreux.
Une étrange expérience pour des français, grands connaisseurs de la vigne.
Le guide nous à expliquer que le magasin juste à coté vendait justement du vin.
Alors est ce que c'est nous qui avons compris ce que nous avons voulu mais je pensais que le vin était fait avec la vigne d'ici.
Première surprise, et pas des bonnes, de grandes banderoles annoncent que le vin est sans alcool (moins de 0,5°). C'est moins ça s'appelle du jus de raisin.
Seconde très mauvaise surprise, quand on lit les bouteilles, on voit dans un coin indiqué « Product of the USA » !
Alors les indiens n'importent quasiment rien dans tout le pays, et il faut que le quasiment soit du vin, sans alcool et américain de surcroit !

Nous avons dédaigneusement laisser les bouteilles sur le comptoir, auréolés de notre aura française...

D'ailleurs une aparté concernant l'alcool et les indiens, en tout cas dans le Kérala.
La vente de bouteilles d'alcool est un monopole d'état ici. Impossible de rentrer dans un supermarché pour s'acheter sa petite bouteille pour l'apéro. Il faut soit passer par les magasins d'état pour acheter de l'alcool, soit le consommer à l'unité dans un bar.
Les échoppes gouvernementales se reconnaissent facilement, il y a la queue !
Selon notre guide, l'alcool y est bon marché.
Par exemple, dans une bonne moitié des restaurants et hôtels que nous avons fait, il n'y avait pas d'alcool à la vente.
Un jour, nous arrivons dans un nouvel hôtel. Le cadre est sympa, l'ambiance agréable. Avant le repas, nous demandons au garçon s'il pourrait nous servir une bière. Il nous répond gêné que non (car les indiens sont toujours gêner de devoir répondre non. Ils préféreront parfois inventer une réponse plutôt que de dire qu'il ne savent pas. Pas par malice, mais juste parce que dans leur culture il n'est pas poli de ne pas répondre. Bonjour l'ambiance quand on chercher sa route, car un indien interrogé vous répondra toujours quelque chose par politesse, même s'il ne sait pas, j'en était au serveur avant d'attaquer cette interminable parenthèse). Voulant tenter ma chance, je lui demande si par hasard il n'aurait pas du whisky, il nous répond qu'il n'y a pas d'alcool dans l'hôtel. Et quelques minutes plus tard, il apporte à la table d'anglais à coté de nous une bouteille de bière !
Inutile de s’énerver. Nous avons rapidement compris que les anglais apportaient leur propres bouteilles que les indiens tenaient au frais à leur disposition. Cela se fait ici.

Également concernant la consommation d'alcool.
Elle se fait généralement après le travail, au alentour de 17h. Les indiens boivent un coup avant de rentrer chez eux, contrairement à nous qui buvons l'apéritif avant de manger.
Et ici, pas de violences quand on à trop bu.
Les gens saouls rentrent se coucher sans bagarre, qui sont très rare.

Après ces digressions sur la vigne et l'alcool, nous sommes rentrer à l'hôtel nous boire le troisième thé massala de la journée avant d'aller voir deux spectacles.
L'un de danses tribales, le second d'une sorte de théâtre traditionnel indien dont je ne me souviens plus du nom et que je ne peux pas chercher dans l'immédiat, étant plongé dans l'obscurité de la chambre où toute la partie féminine de la famille Calla dort profondément.
C'était très sympa dans les deux cas, encore qu'il faut être friands de petits spectacles typiques locaux. Ça tombe bien, avec deux gamines de 7 et 9 ans, la tournée des bars branchés n'était pas à l'ordre du jour.

Juste un dernier mot pour vous parler de Thekkadi où nous nous trouvons encore jusqu'à demain. Étrangement, cette ville perdu au milieu des montagnes que nous n'avons rejoint qu'après 4 heures de routes est hyper touristique. C'est même l'un des endroits en Inde où j'ai vu le plus de touristes. 4 boutiques sur 5 vendent ici des épices, du thé et autres babioles pour touristes et on trouve plein de spectacles typiques comme nous en avons vu depuis hier.
Entre midi et deux, les restaurants sont bondés de blancs et dans celui où nous étions, même les indiens mangent avec des couverts !

Ce qui est amusant c'est que moi je commence à m'habituer à manger avec la main droite. J'ai regretté de ne pas avoir mis mon dhoti aujourd'hui (navigation sur les éléphants oblige) car aucun indiens non plus n'en portaient.

Je me serais bien vu, blanc, en dhoti et mangeant avec la main au milieu d'eux...





Jour 17 par Giovanna


Aujourd'hui on est allé voir des éléphants et on est monté dessus. C'était super bien. Et on l'a laver. Ensuite nous sommes aller visiter un jardin d'épices ou nous avons vu du poivre, des fleurs, des fourmis de feu, une cabane dans les arbres...
Après nous sommes aller acheter des épices et du chocolat et ensuite nous sommes aller manger.
Je trouve que la nourriture en Inde est très épicée mais c'est bon quand même. Mon plat préféré, c'est le riz blanc et aussi le raïtha. C'est une sauce qu'on rajoute aux plats qui sert à pas piquer. C'est une sorte de yahourt blanc. Et j'aime bien aussi les bananes. C'est pas les mêmes qu'en France, elles sont petites, microscopiques.

En Inde, les gens sont bizarres. Ils crachent par terre, ils nettoient le trottoir avec un balai bizarre, les vaches traversent la route, elles sont tranquilles, ont peut pas les écraser : les vaches font leur vie parce que elles sont sacrées. Et elles ont aussi les cornes colorées : en bleu, en rouge, en vert...
Sur le bord des routes, il y a aussi de petits singes.

Ici, les gens sont très gentils. Ils nous disent bonjour, ils nous sourient, ils nous prennent en photos.

Après on a pris la voiture (une jeep) et on est aller se balader. La jeep, c'est bien mais ça secoue.

Après, c'était le soir. On est aller voir un spectacle de danse. C'était bien.
Après on est aller voir un autre spectacle bizarre, un peu nul. C'était pas bien.

Nous sommes retourner à la homestay manger. C'était bon. Il y avait des frites cuites dans l'huile de noix de coco, avec des épices. Les gens nous regardaient manger.

Après, c'était le soir, on à fait le blog, et on est aller se coucher...


Ça, c'est des fourmis de feu

Une cabane dans les arbres

L'intérieur de la cabane dans les arbres (avec Papa)

Moi prise en photo par mon Papa

Une vache devant une plantation de thé

Nous quatre sur un éléphant qui s’appelait Panthéra !

Allepey → Thekkady Jour 16


Aujourd'hui nous avons visiter une usine de transformation de la fibre de noix de coco.
C'est exprès que je commence par cette phrase, car honnêtement, je n'aurais jamais cru la prononcer ou l'écrire un jour ! Je reprends.

Aujourd'hui nous avons visiter une usine de transformation de la fibre de noix de coco.

Déjà hier, Stéphanie voulait absolument que nous allions visiter cette usine de transformation de la fibre de noix de coco.
Avec les filles, nous ne voulions pas perdre une minute de la piscine et de la plage alors nous avons user de moults cajoleries, gentillesses et obséquiosités. Finalement nous avons eu gain de cause, même si, et ça les filles l'ignorent, ça m'a coûté un bras en bakchich sous forme de massages ayurvédiques !

Mais bon, ce matin, il à bien fallu courber l'échine, sourire et aller visiter l'usine de transformation de la fibre de noix de coco.

Vous vous en doutez, je n'étais pas très chaud. Se taper 6 000 km pour visiter une usine de transformation de fibre de noix de coco a un je ne sais quoi d'authentique touriste. L'usine de transformation de la fibre de noix de coco, le genre d'adresse que l'on donne à l'office du tourisme.
Mais bon.

Et encore une fois, j'ai eu bien raison de dire oui alors que j'aurais préférer dire non.
Car c'était très différent de ce à quoi je m'attendais. Et cela principalement pour toujours la même raison : la gentillesse indienne...

Vous vous imaginez pénétrer en France dans une usine sans rendez-vous, entrer dans les fabriques, discuter avec les gens et que ceux ci vous sourient ? Et bien ici, c'est naturel.
Les ouvriers se poussent même un peu pour laisser les gamines monter sur la passerelle à coté d'eux, pour qu'elles voient mieux. Les ouvrières leur souriaient toutes, tout le monde avait un petit geste sympathique pour elles, un petit sourire...

Bon, vous l'aurez compris, c'est surtout nos filles qui ont fait sensation.

En fait, depuis 15 jours que nous sillonnons l'Inde du sud, nous n'avons rencontrer que deux autres jeunes enfants blancs, 2 petits garcons, aucune fille. Donc, ici, avec leur peau blanche, nos filles passent pour deux petites poupées de porcelaine.

Et finalement, nous qui voulions prendre des ouvrières en photo nous retrouvons à poser pour elles tandis qu'elle nous photographient avec leur téléphone portable.
On nous avait prévenus, mais ça fait toujours un petit effet ce genre de situation.

Sinon, la transformation de la fibre de noix de coco, c'est intéressant. Au delà des sempiternels tapis les ouvrières en fait même des bijoux ! Bon par contre c'est toujours autant rugueux et ça gratte.
Les couleurs sont superbes. On voit des énormes tas de peluches de toutes les couleurs entassées dans d'immenses stalles de stockage.
Un peu plus loin, les ouvrières filent la fibre et la roulent sur de grandes bobines de bois.
Plus loin encore, ces bobines sont rassemblées par couleurs et des hommes les dévident pour faire de bien plus grosses bobines de fil sur une armature de fer.
D'ailleurs, parmi les surprises pour les touristes occidentaux que nous sommes, c'est qu'ici tout est fait main. Et je ne parle pas des tapis mais de l'outillage.

Nous, si nous voulons, par exemple je ne sais pas moi, des bobines pour enrouler le fil dans une usine, nous manufacturons du métal, choisi avec soin en fonction de son utilité, de sa résistance, de son poids.
En Inde, rien de tout ça. On fabrique ce dont on à besoin avec ce que l'on à sous la main. Si vraiment on ne peut faire autrement, on utilise des outils spécialement créer, mais c'est plutôt rare.
Ici, la bobine est montée sur une structure en bambou, fabriqué maison.
Et les métiers à tisser sont d'immenses machines toutes en bois, en cordes et en ferraille manipulées par des hommes torses et pieds nus, recouverts de toile d'araignée dans des hangars immenses. Tout un autre monde.
Finalement, après plus d'une heure nous avons quitter les ouvrières et avons poursuivis notre route, laissant derrière nous l'usine de transformation de la fibre de noix de coco...

Maintenant nous laissons la cote ouest derrière nous et nous enfonçons dans la montagne pour rejoindre Thekkady et ses plantations de thé et d'épices.

Sur la route, nous passons devant des magasins d'épices comme nous en croisons depuis notre arrivée en Inde, mais un détail attire notre attention. Sur l'enseigne, en plus des traditionnels « Spices corner », « Tea Shop » et autres « Handcraft » se trouve une nouvelle ligne : « Homemade chocolat ». Demain c'est sur, je vous en dirais plus ^^

Et pour finir, nous avons assister à la tombée de la nuit à une exhibition de Kalaripayattu, l'un des plus ancien art martial. C'était super ! Les types sont de vrais athlètes, le spectacle est au rendez-vous et là aussi, on trouve ce mélange de religion et de spiritualité qui parsème toute l'Inde que nous découvrons depuis le début de notre voyage. A la fin de l'exhibition, les lutteurs remercient les dieux, et cela fait partie intégrante de l’entraînement. Quelqu’un des spectateurs sont partis avant la fin, nous avons trouver cela un peu dommage.

Retour à la homestay.

La chambre est un peu petite pour quatre, mais c'est sympa aussi de se retrouver un peu serré tous les 4. Contrairement à ce que je craignais, il n'y à pas encore eu de grosses engueulades tant entre les filles qu'avec nous.
15 jours en étant constamment ensemble, cela pourrait exacerber les conflits.
Mais ce n'est pas le cas et tout roule.
Et puis dans 2 jours nous aurons à nouveau deux chambres séparées.
Les filles adorent, et nous aussi finalement.

Le propriétaire de la homestay est un homme charmant, aux petits soins pour nous. Comme nous sommes actuellement ses seuls hôtes, il nous demande quel menu nous ferait plaisir, à quel heure nous voulons dîner, si nous voulons un café tôt le matin, avant même le petit-déjeuner etc.
Sa femme n'est pas là en ce moment, elle se trouve à Cochin, à 3h30-4h de route avec leur plus jeune enfant. Ce dernier à un problème d'articulation ou de nerfs (nous n'avons pas très bien compris) et Cochin possède le meilleur hôpital pour enfants de la région.

A noter que enfin, ça y est, nos filles commencent à entrapercevoir tout l’intérêt de parler anglais.
Nous ne sommes pas nous mêmes des anglophones émérites mais c'est tout de même moins terrible que ce que je craignais, même si certaines situations sont parfois difficiles à appréhender.
Par exemple comme tout à l'heure, lorsque le chauffeur m'a passer son téléphone qui venait de sonner et qu'un homme avec un accent à couper au couteau à tenter de me parler.
Il m'a fallu quelques minutes pour que je parvienne à comprendre qu'il s'agissait du propriétaire de la homestay qui le demandait ce que nous voulions pour le repas de ce soir !

Heureusement, pour cela aussi nous commençons à être aguerris et nous pouvons presque commander des repas sans compulser le menu.
La grande classe ^^

Sinon nous avons terminer la soirée en parlant anglais avec les filles. On tient le bon bout je vous dis !





mardi 29 janvier 2013

Jour 15 Allepey

Notre hôtel est situé près de Cochin, un ancien comptoir français, à environ 40 kilomètres. Cochin étant une ville très touristique, cela nous permet de profiter tranquillement de la mer et de la piscine.

Un détail à noter, c'est que outre les plages de sable blanc et une eau qui tourne toute l'année au alentour de 30°, les plages indiennes possèdent une autre caractéristiques, elles sont désertes !

Parfois la plage est difficilement accessible, comme c'était le cas à Kannur. Les routes qui y mènent sont étroites, peu entretenues. Et même une fois sur plage, les aménagements ne sont pas fait. Notre homestay était à peine à 30 mètres à vol d'oiseau de la plage, il nous fallait près de 10 minutes de tour et détour pour y parvenir.

Mais d'autres fois encore, la plage est situé à flanc de ville, le long d'une nationale comme c'est le cas à Kallicut et pourtant, quelques familles indiennes viennent s'y promener mais c'est bien tout.

Alors pourquoi ?

Déjà, la pudeur morale empêche les femme indiennes de se baigner autrement qu'en sarhee. Outre que cela soit une excellente manière de se noyer tellement c'est malcommode, je trouve personnellement qu'une silhouette de femme dessinée par une lourde étoffe mouillée est limite plus indécente qu'un maillot de bain. Mais chacun son opinion.

Mais surtout, les indiens n'aiment pas la mer car ils en ont généralement peur selon nos guides.
Près de 90% des indiens ne savent pas nager et ce nombre ne descend pas en dessous de 80% chez les pêcheurs.

C'est un peu hallucinant de se retrouver sur une telle plage, longue de plusieurs kilomètres avec a peine une poignée de touristes blancs dessus.
Au rayon des détails amusants, les plages indiennes du Kérala sont blindées de crabes qui chaque nuit vont dans la mer. Ils sont une multitude, souvent gros comme des tourteaux.
Et bien les indiens ne les mangent pas.
Ce qui fait que depuis des millénaires, ces crabes vivent tranquilles avec une population constante tandis qu'en même temps, en France, les crabes se vendent une fortune.
Ah, les différences culturelles.

Outre la plage, nous avons eu l'occasion de visiter les Backswaters.
A l'instar de la Louisiane, le Kerala possède son propre réseau de canaux plongeant dans la mer. Un immense réseau s'étendant sur des centaines de kilomètres carrées sur lequel nous avons navigué à bord d'un snakeboat, une longue embarcation ressemblant à une gondole vénitienne en plus long et pourvu d'un toit. Une demi-douzaine de chaises en osier permettent de s'installer confortablement et à la proue (c'est bien l'avant n'est ce pas ?) deux chaises longues complètent le tableau.
Nous avons passés 3 heures à naviguer. C'était vraiment très agréable.
Ces canaux essaiment une multitude de petits villages, sûrement organisés en famille. On trouve ça et là de petits magasins généraux où nous nous sommes arrêtés achetés des bouteilles d'eau et des chips pour les filles. Il y avait un homme avec un aigle, les filles ont pu le prendre sur le bras.
On trouve aussi des restaurants (de fruits de mer le plus souvent) et surtout, les Houseboats.

Comme le nom l'indique, il s'agit de maisons bateaux.
C'est très typique car pour les décrire, le mieux c'est de vous parler d'une sorte de yacht à l'indienne.
Un grand (parfois très grand) bateau à plusieurs étages entièrement en bois pour la structure et entièrement en toit (et parfois la doublure des murs aussi) en plaque de feuilles de cocotiers tressées. Cela donne un vaisseau avec un look incroyable, une sorte de croisement improbable entre une pirogue de pêcheurs et un bateau à la Jules Verne. En Europe ça s’appelle du Steampunk. Ici, c'est juste le paysage quotidien dans les Backwaters.

Autrement, le paysage, c'est la vie quotidienne de ceux qui vivent sur un lac, avec les maisons (parfois somptueuses) à quelques mètres de l'eau. En arrière-plan, on trouve les rizières, immenses étendues vertes mouchetées des taches blanches des ibis qui viennent se nourrir de petits poissons. Les femmes vont la vaisselle, se lavent les cheveux et leurs enfants dans les canaux. D'autres frottent les poissons frais sur le pierres pour les débarrasser de leurs écailles. Un houseboat avec un petit salon à la poupe est entouré de quelques petites barques de pêcheurs. Ces derniers, debout dans leur bateau, sont accoudés sur le ponton et regardent la télévision accrochée au mur.

Je fait une petite sieste en me laissant bercer par les vagues et par les remous des bateaux que nous croisons. Un peu plus loin, il y a une école, c'est l'heure du repas. Les enfants en uniformes jouent en criant au bord de l'eau.

Comme nous naviguons 3 heures de 10h à 13h environ, je me laisse également baigner par les odeurs de cuisine. Je n'en reconnais presque aucune mais elles me font toutes saliver.

De retour sur terre, nous allons manger dans un petit restaurant qui, comme souvent, ne paye pas de mine mais est excellent.

Christian & Michel, prodigues en sages conseils, nous on un peu parler de la façon dont fonctionnent les restaurants en Inde. Cela fera l'objet d'un prochain post. Mais sachez déjà que cela nous à permis de goûter dans plein de restos que nous n'aurions pas fait sans cela. Et cela fût toujours un plaisir.

Ensuite, nous avons passer la journée entre la piscine et la mer tandis que Stéphanie à fait 1h30 de massage ayurvédique. Elle nous à dit qu'elle était au paradis et que Ajun, sa masseuse, était un des ses anges.

Ça va, ce ne fut pas trop dur.







Jour 13 Thrissur → Allpey

Aujourd'hui encore pleins de choses à raconter.

Tout à commencer ce matin, juste après le petit déjeuner. Christian de KST Tours est venu me chercher à l’hôtel. Il m'avait gentiment proposé hier soir de l'accompagner chez le barbier.
Parce que vu qu'ici le modèle de la classe c'est Omar Sharif, il faut bien l'entretenir cette satanée moustache.
Il est donc venu me chercher à 10h pour, d'un rapide coup de moto, nous déposer chez le barbier.
J'ai eu droit à la taille de la moustache (sympa, elle en avait besoin), à un massage faciale et également à un massage de la tête.
Bon sang que c'est bien d'être une femme !

Non.
C'est pas ça...

Ce genre de traitement chez nous est en effet réservé quasi exclusivement à la gente féminine (ça commence à entrer dans les mœurs pour les hommes mais c'est loin d'être gagné). Alors qu'ici, un indien va en moyenne chez le coiffeur tout les 15 jours.

Pour moi, ça à durer une heure et m'a coûter 240 roupies (en entendant que c'était si bon marché, ma femme à lancée un « c'est dégueulasse » de jalousie ^^) et c'était tellement agréable qu'à un moment je me suis dit que j'allais me mettre à baver.
En plus, dans un salon indien, ça ne parle pas, ce qui nous change des sempiternels discussions, toujours les mêmes et qui m'ont longtemps fait éviter les coiffeurs, où en dernier recours à m'y rendre avec un livre très épais pour décourager toutes communications.
Et en fond, il y à la musique indienne crachoter doucement par une minuscule radio, qui diffuse la chanson du film que nous sommes aller voir hier soir.
Pendant un moment, les yeux fermés, j'ai vraiment eu l'impression d'être chez moi en Inde.
Agréable & étrange sensation...
De toutes façons j'ai pris en photo la lotion ayurvédique qu'il a utiliser et je compte bien m'en acheter 2 douzaines avant mon départ. Et j'y retourne la semaine prochaine, juré !

Ça c'est moi avant.

Michel s'endort presque sous la coupe.

Cette lotion c'est ce que je veux pour mon anniversaire tous les ans jusqu'à ma mort.

Et moi après, beau comme une camion.



De retour à l'hôtel, Michel & Christian nous avez préparés un petit plus.
Aujourd'hui il y avait une très grande fête populaire à Thrissur. Beaucoup de monde, des structures en bois ressemblant à des temples hautes de 10-15 mètres illuminées à la nuit tombée, d'immenses cônes de toutes les couleurs, plantés de gerbes et lourdes de presque 30 kilos que les hommes que les hommes portent sur leurs épaules et font tourner sur eux-mêmes. Des orchestres de cuivres entraînants, des hommes déguisés en démons, avec des panneaux de bois multicolores sculptés et décorés dans le dos.
Une ambiance incroyable, beaucoup de monde mais un esprit très festif. Les jeunes et les vieux qui dansaient au son des orchestres de cuivres, de la musique, du soleil, des couleurs, des sourires.
Un souvenir exceptionnel.

Et près de 250 photos entre ma femme, mes filles et moi...








Ensuite nous avons pris la voiture et sommes partis en direction de Allpey, notre prochaine étape où nous passons deux nuits.
La route à été bien plus tranquille que d'habitude.
Les deux villes sont distantes de 150-180 kilomètres. Et Michel & Christian nous ont dit environ 3h de route, ce qui n'est pas beaucoup ici.
J'ai compris pourquoi en empruntant 30 minutes plus tard ma première autoroute indienne.
Alors bien sûr, pour nos canons, c'est loin d'être top. Mais pour la première fois notre chauffeur à pu passer la barre des 70 km/h sans que j'ai peur.
3 voies dessinées par un marquage au sol, un terre-plein central pour éviter que ceux de la voie d'en face n'empiète sur la moitié de notre voie en doublant, ce qui est fréquent ici. Bref un billard qui nous à permis de rouler rapidement.
Et finalement une pointe de nostalgie en ne voyant plus les rickshaws déboîtant sur le bas-coté, en ne voyant plus les charrettes tirés par des bœufs, en ne voyant plus les camions débordant de paille crachoter en haut des côtes.

Michel nous expliquait que la première fois qu'il est arrivé en Inde, la piste d’atterrissage était en terre battue.
C'était il y a 25 ans.
Dans 25 ans, peut-être que ces highways modernes auront totalement changer le paysage, en tout cas la façon dont les indiens voyagent. Sûrement même.
Et alors qu'on est là depuis à peine 15 jours, on se prend à craindre que ce qu'on l'on à sous les yeux ne soit l'avenir et que dans cette avenir là, il n'y est plus de place pour les rickshaws. Ni pour les vaches, ni pour les camions de paille.
Mais bon, l'Inde à su s'adapter aux chrétiens, aux juifs, aux musulmans, aux français, aux portugais, aux danois, aux anglais et à tant d'autres.
Ce serait bien peu l'estimer que de croire qu'elle ne saurait faire de même avec du goudron et du marquage au sol.
L'inde est protéiforme et elle semble inoculer son particularisme à tous ceux qui prennent un peu le temps de la découvrir. Rien ne semble pouvoir l'abattre, elle reste fondamentalement ce qu'elle est depuis des millénaires.
Nous ne sommes là que depuis 15 jours mais franchement ce pays est le plus incroyable qu'il m'est été donner de visiter.

Par exemple, tandis que je me faisais ces réflexions, nous avons croisé un éléphant qui se rendait au temple à dos de camion...

Donc, là ça se voit pas, mais c'est un vrai éléphant, sur un vrai camion en train de vraiment rouler...


Pour manger, vers 14h, nous n'avons pas voulu faire une longue pause dans un restaurant où si le service est souriant, rien ne permet d'assurer qu'il soit rapide. Nous avons donc fait une courte pause dans... un KFC.

Alors oui je sais, la honte me tombe dessus. Je n'ai jamais mis les pieds dans ce genre d'établissement, mais ici, a 7 000 kilomètres de la Croix-Rousse, je me suis dit qu'il y avait peu de chance que je tombe sur une connaissance qui pourrait ensuite aller me balancer.

Nous avons donc manger tranquillement nos morceaux de poulets panés.
Et bien je dois avouer que je me suis régaler. Sûrement la meilleure bouffe pour un restaurant de chaîne depuis belle lurette. C'était vraiment fameux et j'en suis le premier surpris.

Les filles quant à elles ont tranquillement manger leur hamburger au poulet épicé puis manger des pilons avec les doigts en les trempant dans des sauces plutôt relevées. Et quand ont leur à dit que les sauces piquaient, elles nous ont regardées avec de grands yeux ronds en nous disant : « Meeeeuh non papa & maman. Ça pique pas du tout ça ! »
Je crois que pour elles aussi l'acclimatation est en bonne voie...

Ensuite nous sommes arrivés à l’hôtel, une petite perle en bord de mer avec une piscine et un jardin à papillons.
Nous avons fait quelques pas dans l'eau, des devoirs ce matin et ce soir et nous sommes aller manger.

Tony en dhoti


Au restaurant de l’hôtel, les indiens qui servaient me souriait en montrant du doigt l'un des dhoties que je ne quitte plus, très fiers que moi, blanc (même si de moins en moins avec ce soleil) je porte leur vêtement.
Alors comme j'étais très content de porter leur costume aux milieu de tous les autres blancs en pantalon, j'ai manger avec la main droite au milieu de tous ceux qui utilisait leur fourchette. Ce que je ne fait généralement pas quand il y a des indiens.

J'étais vraiment très content de moi.
Comme je suis gaucher mon dhoti était immonde, rempli de taches de riz, de sauce et de légumes, mais j'étais très content.

J'ai terminer la soirée en lavant mon dhoti à la main (gauche et droite) sous la douche en me disant que la prochaine fois je prendrais la fourchette...


------------------------------------------

BONUS TRACK

Voici le teaser et le clip du film que nous sommes aller voir hier soir. Enjoy




samedi 26 janvier 2013

Jour 12 Thrissur

De retour tard le soir (23h) après une nouvelle journée de vagabondage. Et encore trop de choses à raconter.
Essayons d'être synthétique pour une fois et de ne pas me perdre dans le dédale des détails qui ne cessent de nous sauter aux yeux.

Nous avons dès le matin attaquer par le marché aux légumes qui se trouvent à quelques dizaines de mètres de notre hôtel.

C'est d'ailleurs l'un des nombreux paradoxes de ce pays, notre hôtel, terriblement luxueux, ressemble à une sorte de tour festonnée blanchie, entourée de grillages et elle jouxte une gare routière où la population pas forcément la plus fortunée se rend chaque matin. Généralement, en Europe, c'est autour des gares que l'on trouve les hôtels les plus meilleurs marchés. Ici, ce n'est pas toujours le cas.
Et si l'on grimpe en haut de la tour de l'église de Notre Dame Des Douleurs, on peut voir à 360° et on aperçoit ça et là de hauts buildings perdus au milieu d'une végétation touffue.
Et pas du petits immeubles d'investisseurs pusillanimes voulant profiter d'une niche fiscale mais de véritables tours, ambitieuses et pressées d'être là.

Bref, le marché aux légumes...

C'était très bien, plein de très jolies photos à faire, pleines de couleurs et de senteurs. Jusqu'à ce que je m’aperçoive que par mégarde j'avais oublié la carte mémoire de l'appareil-photo dans l'ordinateur
hier soir pour décharger les photos du jour.
Le petit point, c'est pas sur le front mais dans la tête que je l'ai.

Bref au bout d'un moment en farfouillant dans mon sac, comme tout bon geek qui se respecte, je suis parvenu à retrouver une vieille carte mémoire qui trainait et qui m'a fait le journée.
Mais je n'ai pas de photos du marché:/

Puis nous nous sommes arrêter au Building EMKE Silk.
Alors pour être clair : mesdames, cette halte est indispensable. Messieurs, vous devez absolument empêcher votre compagne de s'en approcher à moins de 50 mètres.
Comment vous raconter les 5 étages chacun grand de quelques mille mètres carrés où une nuée (mais pour de vrai) de vendeuses en sari violet, souriantes et maquillées de frais vous déploient des dizaines de mètres de tissus ?
Comment vous raconter l'estrade de défilé de mannequin où l'on vous fait grimper pour essayer les sari et où une demi douzaine de vendeuses adorables prennent soin de vous, vous offrent le massala thé en nouant avec art le tissu le long de votre corps ?
Comment vous parler des étagères vitrés rutilantes de bijoux surchargés de pierreries et qui brillent plus qu'un champ de panneaux solaires ?
Et si j'y parvenais il faudrait aussi que je vous explique qu'il existe un étage pour les enfants et un étage pour les hommes.
Mais force reste à la virilité, les dotis pour les hommes sont nettement moins chères que les saris pour les femmes. Ce qui fait que j'ai pu encore en acheter deux sans remords ^^
Stéphanie et les filles ont fait tellement d'achats (2 pauvres dotis pour moi, ca ne compte pas) que à la caisse ils nous on tout mis dans un mini sac de sport, pareil à ceux utilisés pour les casses dans les films si ce n'est que le notre est rose.

En même temps, une princesse, ça s'entretient...



Ensuite, nous avons pris la route de la campagne pour :
1/ déjeuner dans un restaurant typique du bord de route indienne recommandé par les membres de l'agence qui a préparer notre voyage.

2/ pour rencontrer une famille typique de paysans de la région.

Alors pour rester dans l'ordre...

1/ Ca pour le coup, c'était typique ! En bon occidentaux frileux nous nous sommes bien garder jusqu'à présent de mettre les pieds dans les restaurants un peu « typiques » où l'on se dit parfois que le menu recense autant de bactéries que le labo du P4.
Bon je force un peu le trait. Nous avons bien fait quelques restaurants que l'on pourraient qualifier de « roots ».
Mais celui où nous sommes allés était bien au dessus de ça.
A tel point que notre guide à longtemps hésité avant de nous faire rentrer. Mais c'était bien parce que ses patrons lui avaient donné l'adresse.
D'ailleurs, ni lui ni le chauffeur n'ont manger dans ce restaurant.
Bon, pour nous, ça convenait parfaitement et nous nous sommes donc attablés.
Comme on nous l'avaient recommandé, nous avons commandés du poulet grillé.
Ouahhhh.
Meilleur restaurant indien pour le moment en ce qui me concerne !

Ca ce n'est rien que les sauces d'accompagnements. La plupart sont très bonnes mais proprement immangeables à cause des piments.


Pour ma femme, ca reste le Jubilée de Mayanad, autre restaurant typiquement root dont nous avons eu la chance de croiser la route grâce aux conseils avisés de notre guide.

Ensuite, après ce savoureux intermède, nous avons donc été rendre visite à une famille de paysans de la région.
C'était vraiment un super moment que je vous conseille.
Les gens sont hyper sympa, ne parle quasiment pas anglais, en dehors de quelques mots, ce qui oblige à être énormément à l’affût des signes de communication non-verbale et n'empêche pas de se comprendre si on reste open.
Nous avons vu des plantations de riz, de bananes, de tamarin, de poivre, de café, de mangue, de noix de cajou, de pleins d'autres fruits et légumes de toutes les formes et de toutes les couleurs dont la moitié n'ont sûrement pas de nom en français.
Nous avons vu des vaches, des poules, des poussins, des serpents (mais ça, ce n'était pas prévu), des abeilles.
Nous avons goûter de la noix de coco fraîche, du miel maison dans le creux de notre main, de petits concombre à peine mures, des fruits dont on ne sait plus s'ils sont salés ou s'ils sont sucrés.
Et tout ce voyage en moins d'une heure et demi...





Ensuite, il à bien fallu repartir.

Nous avons visiter un centre commercial pour pouvoir faire quelques emplettes puis nous nous sommes retrouver en plein défilé du Patriotic Day, car aujourd'hui, il faut le savoir, c'est le jour d'adoption de la Constitution Indienne, en 1950. C'est donc un jour férié pour les écoles et pour les administrations, ce qui n'empêche pas tous les commerces d'êtres ouverts.

Nous avons donc assister au défilé et pris encore plein de photos.




Lui, il est juste là pour montrer que boire et conduire, vaux mieux choisir.

Et puis aussi une photo avec des éléphants caparaçonnés, parce que c'est cool d'en voir alors que d'habitude c'est une phrase qu'on lit dans les romans d'aventures


Ensuite, nous avons profiter de notre passage à Thrissur pour nous rendre dans un cinéma.
Comme tout ceux autour du Cercle, centre névralgique de la ville, étaient fermés pour cause de défilé et qu'un dernier film d'une star locale sortait il y a quelques jours, il y avait beaucoup de monde et nous avons dû faire la queue durant près d'une heure.
Comme nous ne comprenions pas grand chose au film, nous avions prévu d'y rester environ ¾ d'heure et les organisateurs de notre voyage devait donc nous attendre dehors vers 19h.
Il faut savoir qu'un film ici dure environ 3 heures.
Et bien malgré la barrière de la langue, il nous a fallu nous faire violence pour quitter la salle !
Très sympathique film, avec une mise en scène très emphatique, avec de gros effets mais qui fonctionne très bien dans l'ensemble.

Alors ça, c'est l'affiche du film que nous sommes aller voir. Pour s'y reconnaitre c'est facile: les gentils c'est les moustachus, les méchants, c'est les moustachus.


Là aussi je vais éviter de m'étendre, il y en aurait trop à dire. Ce sera peut-être l'occasion d'un prochain post. Mais en tout cas, malgré une sono beaucoup trop forte pour nos oreilles d'occidentaux comme la nourriture peut parfois l'être pour notre palais, nous avons passer une très agréable moment.
Si vous voulez connaître les prix, c'est 70 roupies le balcon et 50 roupies l'orchestre.

Enfin, nous avons passer la soirée avec les deux organisateurs de notre voyage, les gérants de la société KST Tours.
Là aussi beaucoup trop à dire pour un post déjà trop long et que personne ne lira mais sachez juste que si vous voulez venir en Inde, ils sont certainement les français les plus à même de vous y accueillir. Outre la magie de leurs voyages, leur compagnie est absolument charmante et ils parlent avec une passion rafraîchissante de cette incroyable région du Kérala qui ne cesse de nous étonner et de nous fasciner au fur et a mesure que nous la découvrons.

Mais il est déjà tard et j'ai été bien trop bavard.

Bonne nuit...



Galerie de kolams


Les kolams sont ces dessins tracés à la poudre devant l'entrée des magasins ou des habitations. C'est l'école St Denis qui les a fait découvrir à Nina & Giovanna, et ensuite ce sont elles qui nous ont instruites, entre autres sur la manière de les faire.
Ils sont tracés à partir de poudre de riz, colorés ou non, suivant un schéma complexe de points et de déliés qui se transmet de mère en fille.

Les kolams sont une spécialité de certaines régions. Pas du Kérala ou nous nous trouvons en ce moment mais du Karnataka ou nous avons atterris. Cela nous à permis de nous constituer une petite galerie pour le moment.

Ces kolams ont étés découverts et photographiés au détour d'une entrée de magasin, dans un temple ou bien encore devant une maison en pleine campagne.

Et un grand merci à la dame qui les à tracer de nous avoir permis de rentrer chez elle pour admirer ses oeuvres et de s'être laisser prendre en photo avec les filles.

A noter que nous avons acheter de la poudre de kolams. Le vendeur nous à d'ailleurs montré comment nous pouvions l'utiliser pour nous faire des tatouages temporaires de toutes les couleurs.